« L’objectif des princificats opérationnels est de lutter contre les structures de péché financier. Au regard des abus révélés par la crise financière des subprimes, et des dénonciations qui ont été faites (…) nous pouvons établir la liste, la plus exhaustive possible, des actes ou comportements financiers considérés comme nuisibles et non vertueux.
Liste récapitulative des structures de péché financier :
1. l’instabilité des prix due à la spéculation ;
2. les déséquilibres de rémunération ;
3. le recours excessif à l’endettement ;
4. la marchandisation des travailleurs ;
5. le court-termisme ;
6. la perte de vue des réalités économiques réelles, de la rareté, de la productivité ;
7. le mauvais partage des profits ;
8. l’anonymat et la déresponsabilisation des investisseurs ;
9. les paradis fiscaux et les mécanismes de défiscalisation ;
10. les effets néfastes sur l’environnement ;
11. le manque de transparence. »
(Extrait de A. R. Cuny de la Verryère, Finance catholique : au fondement de la finance éthique et solidaire, EMS, 2013).